Prévalence du COVID-19 chez les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques traités par biothérapies ou inhibiteurs des JAK : une étude basée sur la population au cours des deux premiers mois de l’épidémie de COVID-19 en Italie - 01/10/21
Graphical abstract |
Resumen |
Points essentiels |
• | Il s’agit du premier rapport comparant la prévalence du COVID-19 dans une population très vulnérable de patients immunodéprimés avec celle retrouvée dans la population générale. |
• | La prévalence du COVID-19 chez les patients atteints de maladies rhumatismales traités par biothérapies ou inhibiteurs des JAK n’est pas supérieure à celle observée dans la population générale |
• | Les patients doivent être encouragés à poursuivre en toute sécurité leur traitement et à respecter les mesures de prévention et de protection contre le COVID-19. |
Abstract |
Objectif |
Cette étude a pour objectif de déterminer la prévalence du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) 2019 (COVID-19) chez des patients adultes traités par biothérapies ou inhibiteurs des JAK pour des rhumatismes inflammatoires chroniques, en particulier des arthrites inflammatoires chroniques.
Méthodes |
Pour cela, une étude basée sur la population, dans la province d’Udine (466 700 habitants d’âge>15 ans, région du Frioul-Vénétie-Julienne, Italie) a été planifiée. Le critère principal de jugement était la prévalence du COVID-19 durant les deux premiers mois de l’épidémie. Tous les patients de notre province atteints de maladies rhumatismales et traités par biothérapies ou inhibiteurs des JAK au cours des 6 mois précédents ont été inclus (n=1051).
Résultats |
Du 29 février au 25 avril 2020, 4 patients adultes (4/1051, 3,8/1000, IC 95 % 1,5-9,7/1000) ont été testés positifs au COVID-19 par RT-PCR et écouvillon. Au total, 47/1051 patients (4,5 %) ont été soumis au test COVID-19 par RT-PCR durant la même période, en raison de symptômes compatibles avec le COVID-19 pour 15 d’entre eux. Dans la population générale, la prévalence était de 937 cas/466700 (2/1000, IC 95 % 1,9-2,1/1000, valeur p=0,33, test du Chi2), et 20 179/466 700 (4,3 %) prélèvements COVID-19 sur écouvillon ont été effectués.
Conclusion |
Le risque de COVID-19 chez les patients atteints de maladies rhumatismales et traités par biothérapies ou inhibiteurs des JAK n’apparaît pas différent de celui observé dans la population générale. Les patients doivent être encouragés à poursuivre en toute sécurité leur traitement et à respecter les mesures de prévention et de protection contre le COVID-19.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Polyarthrite rhumatoïde, Rhumatisme inflammatoire, Traitement biologique, Inhibiteurs des JAK, Facteur de nécrose tumorale, Coronavirus, COVID-19
Esquema
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
Vol 88 - N° 5
P. 377-381 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.